un récif au bord de l'eau (La Rochelle)

Cela faisait un moment que je ne m'étais pas connecté sur mon pc.
Je découvre donc tes derniers posts concernant la cam et la plaque de plexis.
Pour la plaque de plexis j'en ai une moi aussi depuis longtemps mais j'ai fini par l'enlever puisque maintenant tout le monde est sage.
Par contre si nouvel arrivant je la remet et j'observe dans le temps si je dois laisser ou pas.

Pour ta méthode balling auto j'attends de voir ce que tu vas nous dire.

Merci de ton partage c'est enrichissant!

merci Steph !

à propos, comme je te l'avais promis, j'ai ne bouture d'anthelia qui t'attends
à l'occasion, quand tu passe à La Rochelle, fais-moi signe !...

le Strombus dans ses oeuvres...

J'en avais assez que les paramètres fassent le yoyo, et de compenser au buffer kH+, donc mise en place du balling Fauna Marin light en février avec un objectif de maintenir 1350 en mg, 420 en calcium et 8 de kh.









7 mois plus tard, ma conclusion, c'est que ce type de maintenance ce n'est que du bonheur ! Ultra facile à utiliser, produits qualitatifs et économiques, simples et rapides à mettre en oeuvre. Une fois réglé, il n'y a plus rien à faire.
Les résultats dans le bac sont très bon, j'en suis très satisfait. En 7 mois, j'ai bientôt épuisé le Mag, mais j'ai encore beaucoup de Ca, du Mg à vie, ainsi que les OE et AA...

Le logiciel que j'utilise est Aqua Calculator http://www.aquacalculator.com/ pour PC, c'est un logiciel très complet pour la gestion d'un récif, ça aide bien pour les calculs de suplémentation car il a en rayon à peu près tous les protocoles existants, dont bien entendu celui de Fauna Marin (Extreme Corals). Les étiquettes sont issues du logiciel aussi.

Ponte nocturne de Lysmata Amboinensis : (j'en ai bavé pour faire les images, c'est TOUT PETIT)
Je ne vous dit pas dans quel état d'excitation sont les clowns à chaque fois... ils s'en donnent à coeur joie pendant 20 minutes...









Mes Amboinensis (animal hermaphrodite) sont grainées en permanence. Elles pondent toutes les deux ou trois semaines environ, à heure fixe, de nuit, après extinction des feux (autour de 01:00). Suit ensuite, quelques jours après, une mue quasi systématique.

Malheureusement je ne récolte pas les larves, je n'ai pas la place ni le matos ni l'organisation (ni les compétences) pour les élever.
J'ai vu cet été à La Ferme de Corail l'installation qui est nécessaire : http://www.recifal-france.fr/visite-de-la-ferme-de-corail-a-camaret-t23863.html#p413431 c'est juste de la folie pour un particulier à la maison. Ceux qui le font ont bien du courage...

Merci de nous faire vivre ce beau moment

avec plaisir !

Suite à une nouvelle attaque de dino, prélèvement et observation sous microscope, et c'est parti :
(sous différents grossissements et différents éclairages)













Cette observation a pour objectif d'être certain qu'il s'agit bien de dinoflagellées et non de Cyano brune, très difficiles à distinguer sans microscope...

Bonjour à toutes, tous,

Il est un sujet récurrent dans notre vie de récifaliste : l'identification, à coup sûr, des algues de type dinoflagellées ou diatommées et les bactéries de type cyanobactéries, que nous rencontrons malheureusement tous à un moment ou à un autre.

Cette identification est ULTRA importante car les modes d'action contre ces trois pestes sont très différents. On ne lutte pas avec les mêmes armes contre un feu de barbecue et un feu d'hydrocarbures...
Dans certains cas, les moyens de lutte peuvent même être totalement contre-productifs, voir dangereux pour la micro-faune du bac.

Il y a des méthodes classiques et empiriques pour les identifier : couleur, texture, odeur, solidité, lieu de développement (brassage ou non) mais contre une invasion qui présente un danger pour le bac (typiquement dinoflagellées qui peuvent planter un bac complet) il faut sortir les grands moyens et être absolument sur de son coup à 100%, en étant certain de la nature de l'algue ou de la bactérie à laquelle on a affaire !

C'est ce que je vais tenter de vous présenter ici.

Le problème, c'est que dans de nombreux cas il est extrêmement difficile, même pour un professionnel, de différencier sans analyse poussée certaines cyano brunes des dinoflagellées, qui peuvent se présenter sous une forme très proche. Hors l'origine de ces pestes n'est pas du tout la même, et le mode de lutte non plus !

Il est donc indispensable de faire appel alors à une observation sous microscope.
Il n'est pas nécessaire de dépenser une fortune pour cela : on trouve de très bons microscopes entre 50 et 100€.

Donc vous êtes en face de votre bac, microscope allumé, c'est parti !

Il suffit de prélever un tout petit morceau de votre peste (autour d'un bâtonnet ou d'un coton-tige par exemple, ou à la pince à épiler) et de le déposer sur la lame.

(Une lame est une petite plaque de verre utilisée pour poser et maintenir un échantillon préparé pour une observation au microscope. L'échantillon est souvent protégé et maintenu davantage au moyen d'une lamelle placé sur lui.)

Coincée entre la lame et la lamelle, votre peste ne bougera plus, c'est parti pour une observation...

Ensuite, c'est ultra simple !
Il y a trois cas de figure les plus courants, que j'ai tenté de résumer ci-dessous, en fonction de mes propres observations dans mon bac :
(oui, je suis gâté, j'ai les trois pestes en même temps)

1) les dinoflagellées :
(la pire des algues, celle qui fait prendre de gros risques aux bacs infestés)

Je vous présente les miennes :



Les dino se présentent sous la forme de petites sphères très identifiables, avec deux très fins flagelles très difficiles à observer qui leur confère cette mobilité, mais par contre ce que l'on ne peut pas louper, c'est qu'elles bougent à toute vitesse !!! et ce, même pendant plusieurs dizaines de minutes d'observation sur la lame sous la lumière... robuste la peste !





La voici en grossissement max chez moi :

2) les cyanobactéries :

Je vous présente les miennes :





Les cyanobactéries (qui sont des bactéries et non des algues) sont un amalgame de bactéries collées les unes aux autres qui forment un long serpentin parfaitement immobile et ultra reconnaissable, vous ne pouvez pas le louper...

(le filament à droite du truc en forme de crabe qui bouge sans arret) :

3) les diatommées :

Formes géométriques généralement très jolies, les diatommées se présentent aussi sous cette forme de petit losange avec deux filaments fins en extrémité :



Comme je n'en ai pas beaucoup dans mon bac, je ne peux (pour l'instant) vous en présenter d'autres clichés, mais ça viendra, avec le bol que j'ai en récifal, d'ici quelques temps je vous ferais de belles images...

Donc pour résumer, la méthode est très simple :
- procurez-vous un microscope (pas cher et super utile en récifal)
- prélevez et observez un échantillon de ce qui vous pose problème
- comparez-le avec ce que je vous ai présenté ci dessus
- comparez-le avec une petite recherche de type "image" sur un moteur de recherche quelconque, dans la langue des Brexitois...

exemples :

1) recherche image "dinoflagellates under microscope" :



2) recherche image "cyanobacteria under microscope" :



3) recherche image "diatoms under microscope" :

Marc,

Merci pour ce beau cours de biologie... c'est toujours très intéressant de pouvoir identifier ces algues qui viennent empoisonner notre petite vie tranquille de récifalistes et de pouvoir ensuite les éradiquer mais j'espère que tu n'as pas tout ça dans ton bac

coucou Maminou,

si si, comme je suis un bon récifaliste, je commet l'exploit d'avoir tout ça en même temps dans mon bac (dans deux bacs pour être précis)... :


- des dino dans le Reefer
- de la cyano dans le nano (en démarrage)
- pour les diatommées, faut que je bosse encore un peu, j'ai du mal à en avoir beaucoup mais ça viendra...
les photos et vidéos du dessus ont toutes été faites à la maison... , donc ces pestes sont toutes les miennes (mais je partage si quelqu'un est intéressé : une touffe de dino contre un acropora )

en fait, les dino sont en regression, je commence à connaitre l'animal, son origine, le mode de lutte... mais cette algue est vraiment une saleté, dangereuse pour le bac ! mais ça pourrait être pire : je n'ai pas encore essayé la Bryopsis, la Squille ou l'Eunice...

Comme tu es collectionneur, Guy te propose (gratuitement) des planaires et des aiptasias

Sinon tu n'as pas essayé la valonia ? Les perles sont jolies !!!!

Bon je me sors avant

coucou Maminou,

Aptaisies, Planaires bruns/rouges (convolutriloba retrogemma ou Convolutriloba macropyga) j'ai déjà...
Reste : Valonia, Bryopsis, Eunice, Squille, Planaires d'acro (Amakusaplana acroporae) et Oenone fulgida que je n'ai pas encore testé... mais je ne suis pas trop pressé...

Bon, il est temps de faire quelques photos des coraux rescapés de l'épisode attaque de dinoflagellées...

Un petit Duncan qui vient d'arriver (et qui va repartir direction nano) :



Un Acanthastrea (lequel? Lordhowensis ?) :

forêt d'Euphy (5) à perte de vue :)

Mon turbi, un corail génial que j'adore :



Le même, bébé, il y a un an :

Mon meilleur indicateur d' "alerte dino" : les anthalia
(quand ils se ferment, ça craint l'attaque dinoflagellées !)



Devinette : connaissez-vous celui-là ? :
:)

Le bac a bien bien ramassé ces derniers 5 mois avec les dino, le traitement et la baisse de lumière, maintenant il faut reconstruire, et remonter touuuuuut douuuuuucement la lumière pour redonner vie à tout ce petit monde... :



Un seul mini changement d'eau (10%) en 5 mois (à cause de cette @\#{[|!!! d'algue), des paramètres catastrophique à un point je ne vous en parle pas tellement j'ai honte... il y a du boulot !

 Marc

ça y est, tu vois enfin le bout du tunnel !

c'est vraiment une galère ces "dino" mais maintenant tu es au top pour la prochaine fois

bonne continuation car tes coraux sont vraiment beaux

A bientôt